'> IK - . ■ ■ ■ V. A D R E s SE JDe îét focUU des Amis de la. Convention Nationale yfiante an au-Pün^y ^ A LEURS CONCITOYENS. ' Frèi-es et Auis, X-^ A focîcte des amis de li Conftitutîon fut, au mois de ]uîn demie? ^ forcée au fïlence par «ne loi tyrannique , didée par l’influence du traître BUnchclande : elle vient de reprendre fon aâiyité fous la dénomination des amis de la convention ^nationale. E.e falut de la colonie ; le bonheur de tous les colons fonr les bafe principales du but qu’elle s’eft propofe'e. Mais Ics^ ennemis de la patrie ' ejui favent que les afTemblcei ou foeiétes populaires font de redoutables ruryeillant de leurs' trames* comrc-révolutionnairrt , ne manqueront pas de répandre les calomniés lesplus atroces contre nous. Ils difent peut-être déjà ^ue nous femmes nous-mêmes des ennemis de l’ordre , des lois & de la m . '4 ( i.) O ■ . ' paix ; ils ne utdefont pas 'a nous fuppofer l’intention de perpétuer les haineS, de rallumer, avec l’étincelle de la difcèrde, Ifc feu de. la guerre civile,, d’eacitsr Us éUlâves à la révolte & d’incèndier les proprréiés.,. , . . Il ieuî importera de nous attrllauer leurs excébrables complots & leurç forfaits ; mais nous ne redoutons rien de leur part. Nous fommes décidés à périr', .plutôt que de renoncer au but que nous nous fommes propofés : LE SALUT DE LA œLONIE. r. r f ' La piibUcite' dè nos se'ances répondra' d’ailleurs de nos fentimens & de nos admns. Nous faurons toajouss placer la trahifon à côté du tiaître, &.ia caionrnie à côté dp l’infâme qui l’aura forgée. ^ Pcrfonne n’eft admis parmi nous, s’il eft entaché d’incivirme, & le premier, afle, de chacun des membres de la fociété , eft de jurer d’érre fidèk -a la Nation, de maintenir de tout fon pouvoir l’égalité enwe tons les citoyens , & d’exécuter les lois décrétées par l’aflemblée nationale , relativement aux événemens anive's à Paris le lo août dernier ,& celles que pourra décréter la eoaventioti nationale. Nous déclarons quo nous ne regardons cornai* nos ennemis , que cens qui lîs font de la révolution françoife* - Nous leur juroas une haine inajp^lacab-leo' . -c , . > ' Nous jurons de tranfmettre cette jufte haine i nçtrs poftéiîté la plus reculée , tanî que le glairç:dc ;k Iti^awa pas «xterwiof k dernières “ gônfpiraaeursi ^ . g- '■ v !•- ',^1 - v Nous jurons , , enfin : amitié & concofdp ^ - tous' les hommes libreî . /dignes par leur patrjoàftned’jWiappel*^ U?..... (s fs) Voilà ^ frères & amis, les fcutimcns